Evocação de Jean Gabin (1904-76)
Compreender é entristecer
Compreender é um caminhar para o fim
Compreender é morrer.
Maintenat Je Sais
Quand j'étais gosse, haut comme trois pommes,
J'parlais bien fort pour être un homme
J'disais, Je Sais, Je Sais, Je Sais, Je Sais
C'était l'début, c'était l'printemps
Mais quand j'ai eu mes 18 ans
J'ai dit, Je Sais, ça y est, cette fois Je Sais
Et aujourd'hui, les jours où je m'retourne
J'regarde la terre où j'ai quand même fait les 100 pas
Et je n'sais toujours pas comment elle tourne !
Vers 25 ans, j'savais tout : l'amour, les roses, la vie, les sous
Tiens oui l'amour ! J'en avais fait tout le tour !
Et heureusement, comme les copains, j'avais pas mangé tout mon pain :
Au milieu de ma vie, j'ai encore appris.
C'que j'ai appris, ça tient en trois, quatre mots :
"Le jour où quelqu'un vous aime, il fait très beau,
j'peux pas mieux dire, il fait très beau !
C'est encore ce qui m'étonne dans la vie,
Moi qui suis à l'automne de ma vie
On oublie tant de soirs de tristesse
Mais jamais un matin de tendresse !
Toute ma jeunesse, j'ai voulu dire Je Sais
Seulement, plus je cherchais, et puis moins j' savais
Il y a 60 coups qui ont sonné à l'horloge
Je suis encore à ma fenêtre, je regarde, et j'm'interroge ?
Maintenant Je Sais, Je Sais Qu'On Ne Sait Jamais !
La vie, l'amour, l'argent, les amis et les roses
On ne sait jamais le bruit ni la couleur des choses
C'est tout c'que j'sais ! Mais ça, j'le Sais.
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Etiquetas: Evocação de Jean Gabin
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